Forestiers du Maroc

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L’opérateur se lance dans le recyclage de vieux téléphones et batteries dans le cadre de sa stratégie de Responsabilité sociale.
INWI
Frédéric Debord, DG de Inwi, a annocé, jeudi soir, l’opération de recyclage de téléphones usagés. (© Copyright : Brahim Taougar – Le360)
Inwi confirme son statut d’entreprise citoyenne. Après l’opération « Dir Iddik », l’opérateur télécoms annonce le lancement de l’opération de recyclage de téléphones usagés. Une première au Maroc, initiée en partenariat avec l’Association Al Jisr et le groupe Managem. Concrètement, Inwi prévoit de mettre en place, au sein de ses agences, des collecteurs au profit des utilisateurs souhaitant se débarrasser de leurs téléphones et batteries usagés. Les appareils récupérés seront ensuite acheminés vers les ateliers de l’Association Al Jisr pour être traités.
Les téléphones récupérés seront recyclés par Managem selon les normes internationales en vigueur. L’association Al Jisr prévoit de développer les capacités humaines de ses ateliers en fonction de l’importance du nombre de téléphones récupérés. Au menu de cette opération, une campagne de sensibilisation sur l’importance économique et écologique du démantèlement et du recyclage des produits électroniques.

Saviez-vous qu’un sac plastique est fabriqué en une seconde ? Utilisé durant 20 minutes ? Et met entre un et quatre siècles pour se dégrader dans la nature ?
Au Maroc, la consommation des sacs plastiques s’estime à 360 par individu par an ; l’usage des sacs recyclables est une culture qui n’est toujours inculquée aux Marocains.
Dans ce sens,  le club Enactus de l’Ecole Hassania Des Travaux Publics et le réseau Casa Environnement lancent une campagne de sensibilisation sous le thème « Parlons sacs écologiques ». L’objectif en est effectivement le changement des attitudes, l’adoption d’un comportement citoyen et responsable ainsi que l’intégration de la dimension environnementale dans le quotidien du citoyen.
Cette campagne s’ouvrira avec le séminaire du 26 Février de cette année, organisé au sein de l’Ecole Hassania des Travaux Publics et dont le thème sera les sacs écologiques comme alternative aux sacs en plastique : un pas vers une économie verte et durable. Ce séminaire connaitra la participation de plusieurs intervenants notamment des chercheurs, des personnalités du milieu associatif en plus d’artisans.
La sensibilisation prendra ensuite une autre forme avec la distribution de milliers de sacs écologiques, dans le cadre du programme pilote de promotion du sac écologique en toile, lancé par le Ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau, et de l’Environnement. La distribution de ces sacs sera une initiation pour leur usage exclusif par le citoyen Marocain.
Finalement, et pour une diffusion à l’international et une médiatisation élargie dépassant la zone casablancaise, le 23 Mars de cette année accueillera l’exposition du plus grand sac écologique au Monde, un modèle agrandi du sac en toile distribué ; cette manifestation aboutira à la validation du record et son inscription aux registres du Guinness Book Records.
Cette campagne de sensibilisation reste un pas qui doit être suivi par d’autres pour une instauration d’une culture où prône la dimension environnementale, l’esprit citoyen et la responsabilité collective.

En commémoration de la journée internationale des zones humides, le Groupe d’ Etudes et de Recherches des Ecologistes Sahariens (GERES) en partenariat avec South Moroccan Wildlife Association (SMWA), a organisé le 19 février une journée de sensibilisation à destination des élèves du collège Aouinet Lahna situé à Aouinet Torkoz qui se trouve  à 50 kms au sud de la ville d’Assa (Province d’Assa – Zag).
Parmi les membres du GERES qui ont fait le déplacement, le Dr Lahcen Mahraoui Président du GERES, le Pr Hamid Rguibi El Idrissi, Sécretaire général de SMWA représentant la faculté des sciences (université Chouaib Doukkali d’Eljadida), Mme Danny Sarazin directrice du festival international du film animalier et de l’environnement de Rabat (FIFALE) et Oussama Abaouss (Tribu des écolos du Maroc, Ecologie.ma)
Plusieurs personnalités dont Mr Atouef, délégué provincial de l’éducation nationale, les autorités locales, l’équipe enseignante et des représentants des parents d’élèves étaient présents à cette manifestation.
Cet événement a été couvert par  l’équipe de Laayoune TV et par plusieurs web journalistes (Ecologie.ma, sahranews,akhbaraljanoub.com).
La journée a été organisée sous le thème «la préservation du patrimoine naturel vecteur du développement durable local » et s’est axée autour de plusieurs activités pédagogiques et ludiques.
C’est ainsi que les enfants ont commencé par visionner deux courts métrages à propos de la protection de l’environnement suivis de discussions où ils ont pu prendre la parole et débattre en public.
Les organisateurs ont d’ailleurs eu la bonne surprise de découvrir que le collège avait entrepris à l’initiative de ses élèves et enseignants de créer un magazine trimestriel sur l’écologie et la protection de l’environnement. Le premier numéro sera bientôt disponible sur notre site et sur celui du GERES.
Un vibrant hommage a aussi été rendu à Michel Aymerich (naturaliste et cofondateur du GERES), dont le nom est désormais lié aux études de la biodiversité de la région.
Pendant la pause-déjeuner, les membres du GERES et SMWA accompagnés des hôtes et invités de l’événement ont visité le site des gravures rupestres de la région, et la ferme Agro écologique du Cheikh M’barek Ould Maatallah Lazghem, qui a pu surmonter  toutes les difficultés liées à la sécheresse et à l’aridité.  Il s’est installé en 1983 après son retour de France, sur un terrain caillouteux nu et inhospitalier, situé à quelques Kms d’Aouinet Torkoz.
Il a réussi par son travail, son expérimentation et son ingéniosité à le transformer en un vrai petit joyau vert. Le magnifique défi de ce noble Cheikh a été le sujet d’un épisode de « Faut pas rêver » diffusé sur la chaine France 3 et intitulé « l’oasis de l’espoir ».
Au cours de l’après midi, les élèves ont fait une séance de dessin sous le thème « protection de l’environnement». Les cinq meilleurs dessins choisis figureront dans le catalogue officiel du FIFALE 2014. Un petit film comportant la totalité des dessins sera publié sur le site du Festival.
L’événement a pu être organisé avec l’aide des supports pédagogiques gracieusement offerts par Ecologie.ma, le Ministère de l’Environnement, le Haut commissariat aux eaux et forêts et la lutte contre la désertification, la Faculté des sciences (Université Chouaib Addoukkali d’Eljadida), la Société Protectrice de la Nature et des Animaux de Rabat (SPANA) et Amouddou TV.
Les organisateurs tiennent à remercier  les autorités locales d’Aouinet Lahna et à d’Assa pour la précieuse contribution logistique qu’ils ont apportée.

« La girafe est originaire d’Afrique, principalement au Sud du Sahara, l’est du Sénégal, le sud de la Somalie, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie ; et en Afrique Australe : Angola, Afrique du Sud, Botswana, Malawi, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie, Zimbabwe. Les girafes ont disparu de la plupart de l’Afrique de l’Ouest, à l’exception de la population résiduelle au Niger. Ils ont été réintroduits en Afrique du Sud pour les réserves de chasse.
La population des girafes d’Afrique occidentale a baissée fortement dans les décennies récentes. D’autre part, les populations de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe sont stables, et dans certaines régions elles ont même augmentée. La girafe est une espèce protégée dans la plupart de sa répartition. »1
« Selon Dekeyser (1955), on connaît deux espèces de girafes (Giraffareticulata De Winton) dans l’Est africain et la girafe tachetée (Giraffa camelopardalis Linné) qui vit dans le Sahara et l’Ouest africain.
Giraffa camelopardis peralta représente une forme à robe claire et n’a pas de cornes occipitales. Il existe 8 sous-espèces de girafes.
Dès le Paléolithique inférieur, la présence de girafidés est attestée par des restes osseux dans le gisement pré-acheuléen de l’Aïn Hanech (GiraffaPomeli) (Camps, 1974), de Giraffa Camelopardalis : dans l’Acheuléen de Ternifine et dans l’Atérien d’El Aliya, Tanger (Vaufrey R., 1955, p. 384-385). Mais aucun site épipaléolithique n’a livré d’ossements de girafidés. A partir de l’Holocène, la girafe lorsqu’elle occupe de nouveau les régions sahariennes à la faveur du retour d’une plus grande humidité est un animal des plus fréquents dans le bestiaire préhistorique qu’offre l’art rupestre, depuis le Néolithique jusqu’à l’époque caméline.
De tout temps, l’homme a recherché la girafe car elle présentait une masse considérable de ressources. Capturée vivante, elle pouvait lui fournir du lait fort apprécié. La viande rappelant celle du bœuf est excellente ; débitée en lanières pour être séchée, elle était ensuite vendue aux caravaniers et était quelquefois troquée contre du mil. La peau, très estimée des Touaregs, leur fournissait des cordes pour puiser l’eau et de solides semelles pour les sandales dont le prix était le double ou le triple de celles en peau de bœuf. Occasionnellement, certains boucliers touaregs ont été tirés de la peau de girafe.
Ceci explique que la capture de cet animal, soit apparue dès le Néolithique, sous diverses formes.
Les fréquentes représentations rupestres de girafes tenues par des longes fixées sur le museau, accrochées à des piquets, ou retenues par un lien (comme dans le djebel Uweinat et le Tassili-n-Rerhoh, Gauthier, 1996, p. 101, 119 et fig. 106) attestent des tentatives d’apprivoisement. Dans une gravure préhistorique d’Ar-kana (Djado, Niger, Gauthier, 1996, p. 101), une girafe porte une entrave placée diagonalement, sur toute la longueur de la partie inférieure de la patte antérieure droite qui est liée à la postérieure gauche, ce qui l’empêchait de se déplacer par petits sauts ; ceci montre bien que les hommes préhistoriques n’ignoraient pas que la girafe marchait l’amble. Dans le Sud marocain, une girafe est immobilisée par une grosse pierre (Wolf, 1993, fig. 112). Dans l’oued Alamasse, Messak, Libye, un homme conduit une girafe récalcitrante (Lutz, 1995, fig. 76). Un autre est juché sur le dos d’une girafe dans un groupe de 3 de ces animaux (oued Djerat, Lhote, 1976, n° 1241-1243).
D’énormes lacets d’un mètre de diamètre pouvaient être placés dans les arbres et servaient à capturer l’animal. Les pièges* à pointes radiaires de grande taille (54 centimètres de diamètre) sont employés pour la capture de la girafe ; ils sont figurés dans l’art rupestre du Sud Marocain (Wolf, 1998). »2
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En haut, aire de répartition de la girafe d’après l’art rupestre. En bas, aire de répartition actuelle de Giraffa camelopardis (d’après A. Rodrigue)
 » La Girafe, liée aux steppes à Mimosées, assez adaptée aux pays secs mais ayant toutefois besoin d’eau, semble s’être maintenue assez tardivement au Sahara. Elle est connue dans quelques sites rupestres des monts des Ksour : Abd El Hak, Aïn Tazina, Djattou : toujours aux approches du Maghreb, on la trouve à Tameghout, au Sous, au Dj. Taskala, à Tamanart, à l’O. Chebika ? Vers laSeguiet El Hamra, à El Mekeiteb, Oumat Chegag et Oumat El Lham, et, aux Eglab, il Aguilet Abderrahmane. Presque toutes ces figurations appartiennent aux groupes naturalistes et à pasteurs à bovidés, donc au Néolithique.
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Répartition de la Girafe
Des représentations de facture plus grossière, qui peuvent être des Girafes, ont été signalées par JOLEAUD en divers points du groupe sud-oranais, mais compte tenu du faible nombre de ces animaux figurés de façon certaine dans la région, il semble que, déjà rares à l’époque des pasteurs à bovidés, elles aient disparu aux époques chevaline et libyco-berbère, des régions présahariennes du Nord.
En Mauritanie du Sud (Adrar,Tagant, etc…) elle est présente dans une dizaine de sites rupestres, de facture libyco-berbère : ce domaine a donc connu des Girafes à une période tout à fait récente.
Cet animal n’a donc disparu que tardivement du Sahara : l’îlot résiduel du Sud du Maghreb dut être résorbé à l’époque libyco-berbère, ainsi que celui du Fezzan, du Tassili, des Ajjers, de l’Ahnet, du Hoggar et du Tibesti, mais se maintenir plus tard, en Adrar, Aïr, Iforas, et au Borkou, au voisinage de son habitat actuel.
Les mentions anciennes de Girafes du Nord-Ouest africain sont rares : la première que virent les Romains, en 46 av. J.-C., un siècle donc après leur établissement en Afrique, venait d’Alexandrie et donc vraisemblablement du haut Nil.
STRABON, qui vivait vers notre ère, mentionne au-dessus de la Maurusie, sur la mer extérieure, le pays des Éthiopiens où selon Iphicrate, vivent des Girafes, des Éléphants et des « Rhizes ». Cette région correspondrait au Sud marocain et à la Seguiet el Hamra.
Des figurations de Girafes ont été relevées à Ghirza, en Tripolitaine, sur des bas-reliefs d’époque tardive et le chroniqueur JEAN DE BICLAR raconte qu’en 573, les Maccuritae offrirent à l’empereur de Byzance une Girafe.
Cette peuplade, si elle est identique aux Maccourai de Ptolémée, habitait vers la vallée du Chélif.

A force de voir que l’environnement et sa biodiversité au Maroc sont mal-aimés et malmenés par la plupart, on finit par perdre espoir et par commencer à se résigner que tout est parti en fumé. Et pourtant…
Cette biodiversité que les experts et rapports en tout genres décrivent depuis des décennies déjà comme au bord de la destruction totale, comme étant fragile menacée de tout les maux et de tout les fléaux, finie par passer pour un genre de malade condamné à mourir.elle est encore là, mais elle est en phase terminale.
Oui, ils sont encore la, ces derniers représentants des espèces animales sauvages marocaines en tout genres. Comme de vieux êtres qui ont été témoins de la disparition de leurs paires un à un jusqu’à se demander se que eux  faisaient encore sur terre.ces derniers individus d’animaux qui « subsisteraient » encore sont devenu des bizarreries qu’on est surpris de voir encore sur pattes.
Après qu’ils furent jadis maîtres des lieux, ils sont devenus ces intrus qui se cachent pour mourir.
Condamnés à être ignorés quand ils ne sont pas persécutés, ces animaux sauvages remarquables sont pourtant si précieux… si précieux… et pourtant aucune valeur ne leurs est reconnus. Hélas.
Ces derniers léopards, guépards, hyènes, zorilles, ratels, gazelles et j’en passe, sont la branche sur laquelle les humains sont assis et… qu’ils sont entrain de scier. Par ignorance, par faux calculs, par négligence, par méchanceté, pour quelques dirhams en plus.
Aujourd’hui plus que jamais, c’est la dernière chance de faire quelques choses. Comment ? Je vous laisse décider, qui que vous soyez. Dans 30 ans, si on fait les bons choix et qu’on y met tous du notre ils seront peut être encore la. Sinon… on n’en gardera que le souvenir, et le regret.
Encore un revenant à qui je souhaite une longue vie et beaucoup de petits. Encore faut il que les humains les laissent tranquilles.
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Gibraltar : Des singes marocains, dont l’espèce s’appelle scientifiquement Macaca sylvanus, ou Macaques Berbères, sont en instance d’expulsion vers le royaume.
120 macaques ‘marocains‘, vivant à Gibraltar, jadis aimés pour leurs apparences sympathiques et attitudes rigolotes, vont être expulsés vers le Maroc, après qu’ils aient changés de comportement envers les humains.
En effet rapporte, le journal anglais Daily Mail, ces macaques berbères sont devenus des brigands, coupables d’attaques sur les gens, dont des personnes âgées, mordues dans plusieurs cas.
Ces singes ‘marocains‘ attaquent en gang, saccagent les rues et vandalisent les intérieurs de maisons et les chambres d’hôtels.
Selon, le Daily Mail, John Cortes, ministre de l’environnement au gouvernement britannique de Gibraltar, a expliqué que ne voulant point tuer ses animaux, les autorités ont décidé de négocier leurs retours au Maroc, leur terre natale.
Source: www.lemag.ma

Note d’Ecologie.ma:
Contactée par nos soins, l’association « Barbary Macaque Awareness & Conservation » qui fait un travail remarquable pour la protection des macaques dans leurs environnement naturel, a tenu à faire cette déclaration:
« En ce qui concerne les rapports spéculatifs et très imprécis dans la presse espagnole et marocaine hier et d’aujourd’hui. Voici ce que Brian Gomilla de Monkey Talk – Gibraltar avait à dire:
« Ne croyez pas tout ce que vous lisez. Le gouvernement n’a pas encore fait d’annonce officielle, donc tout ce qui est publié l’est à partir de sources non officielles. (Vous pouvez ainsi lire sur le mur de quelqu’un sur facebook). Attendons que le gouvernement fasse une déclaration officielle et annonce l’endroit où ces macaques iront, combien d’individus sont concernés , quand est ce que ça se fera et quel groupe partira « 
L’équipe BMAC, en attendant des informations précises et fiables recommande donc d’éviter des spéculation sur la destination éventuelle de ces macaques. »


Une carte interactive pour la protection des ressources forestières sera lancée, ce samedi  à Ifrane, à l’initiative de l’association Jeunesse sans Frontière (AJSF).
Sans titre
le lancement de cette carte interactive, qui sera consultable sur le site internet www.protectionforet.com, vise à suivre de près les phénomènes causant la dégradation de l’espace forestier, pour ensuite les rapporter sur la carte ou en envoyant des SMS de notification.
Il sera ainsi question, selon l’AJSF, de sensibiliser, aussi bien les décideurs que les citoyens, aux dangers qui guettent la forêt de la région d’Ifrane. Rappelons que celle-ci s’étend sur une superficie de 116.000 hectares, dont 48.000 hectares de cèdres.
Pour que le projet voit le jour, l’association s’est jointe au programme “médias sociaux/mobilisation sociale”, subventionné par l’International Research and Exchanges Board (IREX), une ONG américaine œuvrant pour des sociétés plus justes, plus libres et plus prospères. Cette action veut encourager la participation des jeunes à la vie publique et à la défense de l’environnement.
Mais avant d’arriver à ce stade, plusieurs actions ont été entreprises, dont le lancement de formations au profit d’une trentaine d’associations de la région sur la technique de création d’une carte interactive. Mais, ont été entreprises aussi la conclusion d’une convention de partenariat avec l’association Forêts modèles d’Ifrane sur la protection des ressources forestières et l’organisation de visites de terrain et des rencontres avec des spécialistes du domaine de la législation forestière.
Une journée de lancement avec débats et ateliers
Toutes ces étapes seront passées en revue lors de la journée de lancement de la carte interactive. Un débat sera organisé autour des technologies de l’information et de la communication au service de la protection des ressources forestières, des nouvelles approches de préservation des forêts, des rôles du Haut Commissariat aux eaux et forêts et de la société civile et enfin de la législation forestière.
En parallèle à ces exposés, des ateliers thématiques seront organisés autour de “la société civile et la protection des ressources forestières” ainsi que sur la “population riveraine des forêts et les droits d’exploitation”.

Une commission de travail composée de représentants de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, du Conservatoire du littoral, de l’Agence de l’eau, Rhône, Méditerranée, Corse et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), a été accueillie à Nador les 3, 4 et 5 juillet, dans le cadre du projet d’appui à la dépollution et à la protection de la Lagune de Marchica», initié par la Fondation.
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A gauche la lagune de Marchica à Nador (méditerranée)
«Cette rencontre de concertation et d’échanges a pour but la validation du plan global de gestion environnementale du bassin versant de la lagune de Marchica, des outils de fonctionnement de l’Observatoire local et des indicateurs de suivi en faveur de la gestion durable du site, notamment les zones à hautes valeurs bio-écologiques», indique un communiqué de la Fondation. Ce plan de gestion vise à réduire les sources de pollution directes impactant la lagune et à promouvoir un aménagement et une utilisation des ressources durables autour de celle-ci et dans l’arrière-pays.
«Ce plan a pour objectif également à favoriser le partage des connaissances sur la lagune et assurer un suivi par la production d’indicateurs caractérisant l’évolution de la situation par rapport aux objectifs retenus et promouvoir un changement des comportements grâce à l’éducation à l’environnement et à la sensibilisation», ajoute le communiqué.
La Fondation en partenariat avec le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) et en concertation avec l’Agence française de développement (AFD) a lancé le projet d’appui à la dépollution et à la protection de la lagune de Marchica en novembre 2008. Depuis cette date, plusieurs actions de sensibilisation ont été réalisées : opérationnalisation de l’Observatoire de la lagune, renforcement des capacités et du dialogue des acteurs locaux et opération d’épandage des boues de la station d’épuration du Grand Nador en octobre 2012, conformément aux normes internationales.

Les conditions écologiques fragiles qui sévissent dans les régions sahariennes du Royaume, conjuguées avec la pression anthropique, marquées par l’accroissement démographique et le surpâturage sont autant de facteurs responsable de l’ensablement, phénomène qui constitue la manifestation ultime de la désertification.
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la désertification, qui coïncide cette année avec la commémoration du centenaire des services forestiers au Maroc, le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la Désertification a organisé des visites sur le terrain dans les provinces de Laayoune et Es-Samara pour s’enquérir des réalisations en matière de lutte contre l’ensablement.
L’intervention du Haut Commissariat aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification pour lutter contre ce phénomène se focalise sur la fixation des dunes dans l’objectif de protéger les infrastructures routières, les palmerais et les agglomérations. Les réalisations dans les trois régions du Sud ont concernées depuis 2005 la fixation biologique et mécanique des dunes sur plus de 1.000 Ha. Les traitements réalisés à Foum l’Oued au Sud Ouest de la ville de Laayoune ont permis de fixer une nappe sablonneuse, d’atténuer l’agressivité des tempêtes de sable et de protéger l’infrastructure routière des coulées de sable. Le projet de fixation des dunes littorales, en cours d’exécution dans la ville de Tarfaya, constituera une action d’envergure et remarquable dans ce domaine.
En outre une attention particulière est accordée à l’installation des ceintures vertes autour des villes en partenariat avec les collectivités locales. La superficie des espaces verts créés depuis 2005 dans les provinces du sud s’élève à 740 ha. Les réussites des réalisations enregistrées à proximité des villes de Laayoune, de Dakhla et d’Es-Smara ont permis de contribuer à l’amélioration du cadre naturel de vie des populations.
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 Il est à noter que ces actions constituent une composante principale du Plan d’Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN-LCD) tel que actualisé et adapté aux conditions spécifiques des provinces de Sud.

Le Maroc ambitionne d’atteindre une production de 10.000 tonnes par an d’huile d’argan à l’horizon 2020, contre 4.000 actuellement, a affirmé, lundi à Agadir, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, Mohamed Sadiki.
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Le Maroc ambitionne d’atteindre une production de 10.000 tonnes par an d’huile d’argan à l’horizon 2020, contre 4000 t/an actuellement.
Les objectifs à l’horizon 2020 sont ambitieux et visent globalement, la réhabilitation de l’arganeraie sur une superficie de 200.000 hectares, l’installation de plantations modernes équipées en système d’irrigation localisée sur une superficie de 5.000 ha, l’amélioration de la production pour atteindre 10.000 tonnes/an, la valorisation et la promotion des produits de l’arganier, a souligné M. Sadiki.
Dans une allocution au nom du ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, à l’ouverture du deuxième congrès international sur l’arganier (9/11 décembre), le même responsable a indiqué que l’arganier couvre une superficie de 830.000 ha. Il génère 20 millions de journées de travail, dont 7,5 millions au profit des femmes.
Sur les actions menées en 2012 et 2013 par l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganeraie (ANDZOA), il est fait état de la signature de 80 conventions de partenariat de financement de projets concernant 7 provinces et 55 collectivités territoriales pour un montant d’environ 60 millions de DH.
Selon les grands axes de la stratégie de l’ANDZOA présentée en octobre dernier devant le Roi Mohammed VI à Errachidia, il est prévu la mobilisation d’un investissement de 93 milliards de DH à l’horizon 2020 pour la concrétisation d’une série de projets et programmes visant entre autres, à multiplier par 2,5 le produit intérieur brut, la création de 160.000 nouveaux emplois et l’amélioration des prestations dans les domaines de la santé et de l’enseignement.

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