Forestiers du Maroc

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caracal1

D’après plusieurs sources recoupées par Ecologie.ma, des observations récentes de caracal ont été faites dans plus d’une localité du royaume. Le caracal qui fait partie des sept espèces de félins sauvages Marocaines qui sont au bord de l’extinction,  est un animal remarquable très discret.
D’après certaines sources, un ou plusieurs individus de caracal ont attaqués quelques moutons appartenant à des membres  de la population de la région de Figuig il y a de ça quelques jours. Selon les mêmes sources des chasseurs auraient « chassé » les caracals.
Nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour confirmer que ces « chasseurs » soient allé jusqu’à tuer ces félins protégés selon les lois en vigueurs, mais il a été rapporté que ce genre « d’incidents » a déjà eu lieu il y a quatre ans dans la même région. A l’époque le caracal a été tués pour épargner les moutons…
Voici ce que Fabrice Cuzin (spécialistes des mammifères du Maroc) écrit dans sa thèse à propos du caracal (extraits) :
« Le caracal s’approche parfois de l’homme, pour visiter en particulier les milieux de cultures irriguées. C’est un prédateur très efficace, qui, selon plusieurs informateurs, s’attaque parfois au petit bétail et aux volailles, aussi bien au Maroc (plusieurs informateurs) qu’en Afrique du Nord et au Moyen Orient, avec des cas d’attaques très destructives sur des animaux parqués (Weibstein & Mendelsohn 1990, Heptner & Sludskii 1992, Dragesco-Joffé 1993). 
L’espèce est protégée par la loi, mais cette protection est peu appliquée, plusieurs animaux ayant été tués par des chasseurs après 1959. La dégradation des milieux peut contribuer à la régression de l’espèce, par destruction du couvert végétal, et diminution de la biomasse des proies. Etant donné la raréfaction du chacal doré, les phénomènes de compétition avec cette espèce (Weibstein & Mendelsohn 1990) auraient pu avoir un effet favorable sur le caracal, si les effectifs de ce dernier ne s’étaient effondrés.
La densité de l’espèce est manifestement extrêmement faible, et il est très probable que l‘espèce ait totalement disparu de nombreuses régions.
En 1996, l’espèce était considérée au niveau national comme en danger « Endangered », à  »Data deficient », vu la rareté des données (Cuzin 1996).
Afin d’assurer la conservation de l’espèce, il serait indispensable que la loi concernant sa protection soit effectivement appliquée, en particulier en matière de destructions dans les réserves de chasse. »

La zone du Parc national de souss massa (PNSM)se distingue par une végétation diversifiée (300 espèces) adaptée au climat aride et océanique sous forme d’une steppe littorale, et une végétation dunaire, d’arganiers sur les terrains rocheux et d’espèces aquatiques, sur les rives des oueds Souss et Massa.


Le Maroc choisi pour organiser au Forum de Davos une table ronde sur les changements climatiques. Cette table ronde est organisée dans le cadre de la préparation du sommet qui se tiendra en septembre prochain sous l’égide des Nations unis.

Le Maroc a été choisi pour organiser, vendredi prochain, une table ronde sur les changements climatiques, en marge du Forum économique mondial de Davos prévu du 22 au 25 janvier, indique le ministère délégué auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’Eau et de l’Environnement chargée de l’Environnement.
Le Maroc, qui sera représenté à ce Forum par une délégation ministérielle présidée par le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, organise cette table ronde dans le cadre de la préparation du sommet qui se tiendra en septembre prochain sous l’égide des Nations unis, en vue d’examiner de nouveaux mécanismes pour la mobilisation du financement privé et la préparation d’un plan d’investissement dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique, précise le ministère dans un communiqué.
La table ronde qui va connaître la participation des représentants des bailleurs de fonds dont le président de la Banque mondiale et les chefs des grandes entreprises internationales, constitue une occasion pour le Maroc de présenter ses grands programmes de développement durable (énergie, agriculture, eau et déchets) et d’explorer les possibilités de financement existantes notamment dans le cadre du partenariat public-privé, ajoute la même source.
Le choix du Maroc parmi trois autres pays en l’occurrence, le Mexique, les Philippines et le Nigéria, a été pris suite aux réunions et contacts entrepris par la ministre déléguée auprès du ministre de l’Energie, des mines, de l’Eau et de l’Environnement chargée de l’Environnement, Hakima El Haite, avec des bailleurs de fonds notamment la Banque mondiale, en marge de la 19e Conférence des Parties à la convention cadre des Nations-Unis (COP19) sur les changements climatiques tenue du 11 au 22 novembre derniers à Varsovie, souligne le ministère.

Différents espèces de pins

mercredi 22 janvier 2014 0 commentaires





































Le « mouvement de l'agroécologie » est intimement lié à la pratique agroécologique puisque c'est par ce mouvement que se justifie le choix de telles pratiques. Néanmoins, la pratique agroécologique est devenue un mode de production agricole qui fait l'objet d'étude et se développe indépendamment de toutes considérations autres qu'agronomiques, à l'image des travaux menés dans ce domaine par le CIRAD.
En France, Pierre Rabhi est un représentant de ce mouvement qui prône le respect des écosystèmes et intègre les dimensions économiques, sociales et politiques de la vie humaine. Il s'agit d'une démarche qui vise à associer le développement agricole à la protection de l’environnement. Ses objectifs principaux sont de faire évoluer l’agriculture à orientation quantitative vers une agriculture qualitative impliquant un renouvellement des buts et des moyens.
Les tenants de ce mouvement se défendent d'une approche purement technique, mais prônent une approche globale basée sur la reconnaissance des savoirs et savoir-faire paysans.
L'agroécologie comme pratique agricole
Les moyens
Les moyens principaux de la pratique de l'agroécologie sont :
§  Le travail du sol respecte sa structure, son ordre naturel et ne bouleverse pas le siège des divers micro-organismes dans les strates de la terre.
§  La fertilisation se fait au moyen des engrais verts et du compostage. Il s'agit d'une véritable nourriture pour les sols. Ces moyens, peu coûteux, peuvent être utilisés par les paysans les plus pauvres.
§  Traitements phytosanitaires naturels, biodégradables et traditionnellement utilisés dans la lutte contre les parasites comme les cendres de bois, les graisses animales.
§  Sélection des variétés les plus adaptées aux terres cultivées, espèces locales reproductibles localement qui permettent une véritable autonomie.
§  Économie et meilleure utilisation de l'eau et de l'irrigation par une meilleure compréhension de l’équilibre terre/eau.
§  Source d'énergie mécanique ou animale pour éviter le gaspillage et les équipements coûteux, sans nier le progrès mais en l'ajustant aux réalités.
§  Aménagements pour lutter contre l'érosion des surfaces (diguettes, microbarrages, digues filtrantes) et utiliser les eaux de pluie, recharger les nappes phréatiques.
§  Haies vives pour la protection des terres cultivées.
§  Reboisement des terrains non utilisés pour produire des sources de combustibles, une pharmacopée naturelle, l’art et l’artisanat, la nourriture humaine et animale, la régénération des sols.
§  Réhabilitation des savoir-faire traditionnels et à la gestion écologique économique.
§  Pédagogie adaptée aux acteurs de terrain3.
Les applications[modifier]
Un outil de développement rural dans les pays pauvres[modifier]
L'agroécologie représente une vraie alternative aux cultures classiques dans les pays en développement. En effet, en mettant l'accent sur l'équilibre durable du système sol-culture elle permet de x cultures et ainsi de réduire considérablement les besoins d'irrigation. Les cultures présentent donc une meilleure capacité de résistance aux conditions difficiles : épisodes de sécheresse, pression des adventices, sols appauvris, conditions fréquentes dans les pays en développement, notamment sur le continent africain4.
Exemple : Le Programme de Promotion des Revenus Ruraux ou PPRR5, projet du FIDA à Madagascar, soutient à travers le financement de microprojets les exploitants ayant choisi d'appliquer les principes de l'agroécologie sur leur ferme (voir le témoignage vidéo d'un paysan malgache dans les liens externes).
Un outil de revitalisation des sols cultivés avec pesticides[modifier]
Selon un certain nombre de scientifiques, les sols, dans de nombreux pays du monde, seraient morts6. La sur-utilisation des pesticides et la culture intensive en sont les causes.
Pour endiguer cette mort des sols, Le compost et le fumier peuvent être répandus sur les sols mais les produits chimiques doivent être interdits. Enfin, les variétés de légumes hybrides sont plus fragiles que les anciennes variétés de nos grands-mères, qui demandent moins d'irrigation. Celles-ci, bien associées avec d'autres plantes ou arbres, légumes, fruits ou condiments, sont parfaitement rentables et leur croissance est même plus forte que les hybrides. Les besoins en pesticides sont alors nuls et en irrigation beaucoup moins importants7.
L'agroécologie comme discipline scientifique[modifier]
L’agroécologie est également une discipline scientifique émergente. Elle a pour objet l'étude des agroécosystèmes.
Miguel Altieri de l'université de Berkeley est un pionnier de cette discipline et est régulièrement sollicité par le PNUE.
De plus, des différents types d’enseignement (master, semestre d’approfondissement) ont été mis en place, ou sont en train de se constituer.
Miguel Altieri en propose cette définition (1995) : « L'agroécologie est la science de la gestion des ressources naturelles au bénéfice des plus démunis confrontés à un environnement défavorable. Cette science, de nature biophysique au sens large, porte ainsi sur l'accumulation de connaissances sur les fonctionnements des écosystèmes (cultivés). Elle conduit à la conception, à la création et à l'adaptation sous la forme participative de systèmes de culture complexes productifs et par suite attractifs malgré un milieu défavorable et malgré un recours très faible aux intrants... »

Agroécosystème

Un agroécosystème ou agrosystème est un écosystème modifié par l’Homme afin d'exploiter une part de la matière organique qu'il produit, généralement à des fins alimentaires.
Il s'agit de l'objet d'étude de l'agroécologie en tant que discipline scientifique. Il est dans ce cas arbitrairement défini comme un ensemble agricole fonctionnellement et spatialement cohérent, incluant ses composantes vivantes et non-vivantes ainsi que leurs interactions1



Les plantes aromatiques et médicinales et leurs huiles essentielles sont utilisées depuis le temps jadis dans la pharmacopée traditionnelle. Et maintenant dans l'industrie pharmaceutique, alimentaire, cosmétique et parfumerie, où elles connaissent un essor important. Elles suscitent à l'échelle mondiale, une attention particulière et une croissance importante.

Par sa positon géographique et son contexte orographique, le Maroc est caractérisé par une diversité climatique. Ainsi, on y rencontre à peu prés tous les étages bioclimatiques définis dans la zone méditerranéenne, depuis l’inframéditerranéen jusqu’au montagnard (Benabid et Fennane, 1994). Cette diversité climatique se traduit par une très grande diversité floristique et un taux élevé d’endémisme (Fennane et Ibn Tattou, 1999). De ce fait la flore marocaine contient de nombreuses espèces végétales utilisées depuis longtemps comme plantes aromatiques et médicinales.

L'exploitation des plantes aromatiques et médicinales représente une source de revenus importante pour la population riveraine. Elle représente aussi une valeur non négligeable pour l'économie marocaine, puisqu’elle a permis d'exporter en moyenne annuelle environ 1000 tonnes d'huiles essentielles et d'extraits divers, obtenus des plantes spontanées ou de culture, pour une valeur d'environ 180 millions de Dh (Fechtal, 2000).

Le romarin (Rosmarinus officinalis), le myrte (Myrtus Communis) et l’origan (Origanum elongatum) sont parmi les espèces les plus exploitées. La dernière espèce est appelée communément le thym de Targuiste.
Les feuilles et les huiles essentielles de romarin, de myrte et de thym de Targuiste sont très demandées sur le marché international. L'exportation de ces espèces est estimée en moyenne à environ 12 Millions Dh pour le romarin, 1,15 Million Dh pour le myrte et 2,5 Millions Dh pour l’origan (Fechtal, 1999).         

Les peuplements de ces espèces sont actuellement fortement exploités, ce qui menace leur pérennité. Le système  de cession et d’adjudication ne tient pas en compte des risques de dégradation. Par exemple, la période d’exploitation des faciès à romarin est fixée à 3 ans. Durant cette courte période, l'intérêt du distillateur est d’exploiter le maximum de matière première sans se soucier de l’avenir du lot, ce qui porte préjudice aux peuplements actuels. Le niveau et la fréquence de coupes pratiqués limitent la régénération des peuplements (Zrira et al., 1997). En effet, dans la plupart des cas, les cueilleurs se limitent à l’arrachage pour extraire le maximum de biomasse, cette façon d’exploiter arrange les distillateurs, dans la mesure où ils fournissent, à un prix bas, des quantités importantes de produits. La matière ligneuse de ces plantes est utilisée comme bois de feu.
Pour palier à ce problème, les gestionnaires pensent prolonger la durée de cession à 10 ans, pour obliger le distillateur à préserver le patrimoine mis à sa disposition et de l’améliorer éventuellement par des cultures pour augmenter son profit.

La culture des plantes aromatiques et médicinales s’avère la solution optimale pour mieux valoriser et mieux conserver le potentiel naturel. Cette culture permettrait, également d’assurer un approvisionnement régulier en matière première de qualité, aboutissant à la création d’unités de transformations modernes (Installations fixes), et par conséquent moderniser le système et améliorer la qualité et les quantités de produits. Ce type de culture n’est pas pratiqué au Maroc.


La culture de certaines plantes aromatiques spontanées pourrait être bien adaptée à des régions défavorisées (Régions montagneuses par exemple). La domestication des plantes aromatiques et médicinales spontanées n'est pas encore très exploitée au Maroc. Des études doivent être menées pour appréhender les différents points relatifs au développement de techniques appropriées à la mise en culture de ces plantes. 

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